Depuis peu, je me reconnecte à ma joie.

Cette joie qui est un facteur d’épanouissement personnel mais aussi professionnel et que j’ai si souvent laissé en chemin. 

J’ai bien eu des moments de joie, c’est indéniable; comme la plupart des gens j’imagine… mais je ne parle pas de ce type de joie furtive, je parle là de cette joie intensément profonde, ce bouillonnement vigoureux qui résonne dans les tripes. Cette joie qui fait qu’on se lève avec le sourire et la confiance. Cet élan de joie qui nous fait sentir qu’on est inarrêtable. 

Ce feu de joie ! Oui c’est ça, un feu de joie ! Le feu qui ne détruit pas, qui ne consume pas mais qui est bénéfique et qui transforme tout en instant de magie et de beauté.

Celui-là, je crois que je l’avais perdu. 

Ça me fait bizarre de l’avouer mais toutes ces années j’ai vécu une joie en garde partagée. J’ai laissé ma joie de côté, comme si ce n’était pas ma préoccupation ni ma priorité. C’est vraiment ce que je ressens. Elle était là, latente mais pas puissante, vibrante. 

J’ai fait la plupart des choses soit-disant parce qu’il le fallait, par adaptation (pour ne pas dire sur-adaptation), par obligation, par renoncement à moi-même. 

Dans ma vie pro, je faisais les choses pour avoir cette impression furieuse de vraiment travailler, d’être sérieuse, normale ou normée, intégrée à des groupes et des codes reconnus car c’est ce qui marchait (soit-disant)… et bla-bla-bla. 

J’ai beaucoup entendu qu’il ne faut pas “réinventer la roue” mais moi c’est mon kiff de me ré-inventer et de ré-inventer les choses, d’interroger, de remettre en question, d’ouvrir ma gueule quand on me dit de la fermer. 

Je nageais à contre-courant et vous n’imaginez pas l’énergie que j’ai dû déployer.

Je me suis perdue alors je créais dans le vide, juste pour être stimulée par le plaisir de créer pour garder un semblant de joie interne et ne pas complètement perdre pieds. 

Dans ma vie perso, je me suis souvent sur-adaptée, synchronisée à mon environnement ou aux gens pour être acceptée, aimée, intégrée, par peur d’être abandonnée… jusqu’au moment où j’envoyais tout valser. 

Pourquoi ? C’est très simple, je vais vous le dire ! J’avais perdu ma joie. La joie d’être qui je suis vraiment. La joie de faire ce qui m’anime, d’assumer mes rêves, mes ambitions. Et pourtant je scandait à tout va “J’accepte la grande aventure d’être moi.” 

Elle est bonne celle-là !

Évidemment, j’en prends la totale responsabilité car personne ne m’a mis un couteau sous la gorge. J’ai subit comme un pauvre petite victime que je croyais être, faisant parfois surgir le bourreau en moi pour me réveiller. 

Je me suis si souvent laissée sur le bas côté, je me suis abandonnée moi-même pour ne pas vraiment me choisir, m’insurger quand c’était nécessaire. 

C’est tellement pire en vérité. 

Que ce soit dans la vie perso ou pro. Il fallait toujours faire des efforts pour répondre à des injonctions, des modèles, des attentes qui ne me convenaient pas. Imaginez un lion en cage, alors vous me voyez.

Heureusement, l’Univers, la vie m’a remise dans l’axe pour ne plus avoir le choix d’assumer. Il a cisaillé les barreaux de la cage pour que la lionne soit enfin libérée.

Aujourd’hui, je regarde tout cela sans amertume. C’était le chemin pour en arriver à l’évidence que mon désir le plus vibrant aujourd’hui est de retrouver ma joie. Cette joie d’enfant avec ce rire tellement indiscret et communicatif qui est le mien. Que cela plaise ou non. Je reprends ma joie et je la replace au creux de mon coeur et je dis bye-bye à tout ce qui n’est plus moi. 

Aujourd’hui, place à la joie !

La joie de m’amuser, d’exprimer qui je suis à travers mes créations dans le kiff le plus total et accepter de recevoir, oui. 

Je décide de tout m’autoriser, même mes idées les plus farfelues qui me font tant vibrer (surtout celles-là d’ailleurs!) et embarquer d’autres aventuriers de la vie avec moi et tant pis si ça fait grincer, jaser parce qu’une nana un peu givrée a bien décidé d’assumer sa joie et ses délires et de les offrir au monde. 

Alors bienvenus à ceux qui s’autoriseront de nouvelles aventures hors des sentiers battus. 

Je n’ai jamais été comme tout le monde de toute façon, alors j’assume la rebelle spirituelle avec deux ailes haute en couleurs.

Aujourd’hui, je retrouve cette Noelline joyeuse, insouciante qui pense que tout est possible quand on le décide vraiment. 

Cette Noëlline qui n’a plus besoin de la validation ni de l’approbation des autres pour faire ses choix vibrants et vrais. 

Cette Noëlline qui n’a plus besoin de se contorsionner dans tous les sens pour être acceptée, aimée, choyée parce qu’allez, on va arrêter de se mentir, ce ne sont pas les autres qui vont nous rendre heureux ! 

Si je veux de la joie, c’est à moi de la contacter, de me la créer bordel.

Fuckkkk la routine et lets gooooo! Merci la vie et les rencontres, de m’avoir aidé à re-connecter avec ce que j’avais perdu de plus précieux : LA JOIE. 

Suivre sa joie est l’un des plus grands cadeaux que l’on puisse se donner et que l’on puisse offrir aux gens. 

Nous sommes tous uniques, avec des passions et des rêves qui nous sont propres. En suivant notre propre chemin, en exprimant notre vraie nature, en portant notre message, nous devenons plus heureux et plus épanouis.Il est facile de se perdre dans les attentes des autres, dans les pressions de la société et dans les comparaisons avec les autres. Mais lorsque nous choisissons de suivre notre propre chemin, de nous exprimer librement et de porter notre message, nous nous connectons à notre propre essence, à ce qui nous rend vraiment heureux.

Savourons chaque moment de la vie, chaque opportunité qui se présente à nous. Soyons courageux et fiers de qui nous sommes, car c’est en étant fidèles à nous-mêmes que nous pouvons apporter le plus de valeur au monde.

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Avec AmOuR