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Prendre de l’altitude !

Prendre de l'altitude !
C'est votre attitude, bien plus que votre aptitude qui détermine votre altitude.

J’ai grandit à la montagne, dans les Alpes et c’est toujours un lieu de ressourcement pour moi. Quelle qu’elle soit, petite ou grande, elle a toujours une place privilégiée dans mon coeur. 


Aujourd’hui, je vis au Pays-basque, entre océan et montagnes. Chaque jour qui passe je regarde les paysages montagneux avec délice, émerveillement et fascination par tant de beauté majestueuse. 


J’ai réalisé combien l’immensité nous renvoie à notre humilité, à notre humanité. Tout est plus grand qu’à l’échelle humaine. C’est un univers qui dépasse toutes les dimensions de notre quotidien.


J’aime la montagne car elle apaise mais aussi, elle bouscule mes perceptions, mon rapport au temps, à l’espace et aux autres. 

Elle permet de recréer un lien à soi-même et aux autres. 


À ses côtés, nous mesurons notre fragilité, notre vulnérabilité. Nous ne sommes plus les rois du monde car nous devenons plus exposés. Alors, l’ego se tait.


C’est un environnement qui crée les conditions idéales pour ouvrir une voie vers la connaissance de soi et favoriser une meilleure compréhension de soi. Je comprends pourquoi j’ai autant de joie à marcher en nature. C’est un peu comme un rendez-vous avec moi à travers l’immensité du monde. 


C’est là qu’une nouvelle perspective s’ouvre à moi et je touche du doigt une autre vision de ma place dans le monde car je ne suis plus le centre de tout. 


Dans ces paysages, la contemplation l’emporte. J’ai encore un souvenir intact des glaciers et des sommets de mon enfance, comme si c’était hier. 

Tellement il est puissant, je sais que jamais je ne les oublierai et en ce moment même, alors que j’écris ces mots, je ressens les mêmes émotions qu’à mes 8 ans lorsque je marchais en tête pour que mon regard se perde avec délice dans la découverte des paysages, avec l’espoir de surprendre la vie de la montagne, les chamois, les marmottes. 

La montagne me rappelle à des sentiments qui durent et ça me met en joie. 


Je me rappelle de cette fois où les larmes coulaient sur mes joues, émue, remplit par tant de beauté lorsque je sortie du télécabine et que j’ai ouvert les yeux sur la chaine himalayenne à 4000m d’altitude, ce grand manteau blanc qui s’offrait à moi. À l’époque, je vivais en Inde et je suis partie skier au Kashmir indien. Un moment inoubliable, gravé dans ma mémoire pour l’éternité. Cette sensation est toujours ancrée en moi et j’ai pris conscience de l’immensité du monde, de l’horizon. Je n’avais plus de mots, ma respiration s’est coupée un bref instant et mon souffle a repris plus fort que jamais. Mon visage s’est éclairé et j’étais submergée par une joie profonde, pure, une gratitude infinie pour ce spectacle que m’offrait la vie.

C’était aussi immense que toutes ces montagnes qui m’entouraient. 


Je me sentais tellement vivante que j’en avais oublié les risques d’avalanches, les murs de bosses qui m’attendaient à quelques mètres. J’étais subjuguée, en amour, happée par l’ivresse des sommets et leur beauté. 


Toutes mes cellules et mon corps frétillaient. Je le sentais se dénouer, se délier à mesure que je m’élançais dans la pente et que je me sentais avancer vers l’inconnu, sans piste damée. J’étais libre. Le manteau blanc se déployait devant moi, je dansais avec les éléments, hors des repères habituels. Tous mes sens étaient en éveil, stimulés.

Je n’ai eu de telles sensations qu’en montagne.


Pourtant je n’ai pas eu que des sensations agréables en montagne puisque j’ai le vertige depuis l’enfance. Cette peur du vide qui paralyse. La verticalité qui s’imposait à moi et envahissait mes pensées et me tétanisait. Je me sentais défaillir, presque mourrir sous la peur de la chute. 


Ces derniers temps, j’ai remarqué que je surmonte davantage cette peur, comme pour réapprendre une forme de liberté. 

Je sais que c’est là que le corps et l’esprit peuvent collaborer ensemble, s’aligner. C’est indispensable pour avancer vers le sommet.


Et c’est là que je veux en venir justement. 

Sans m’en rendre compte, la montagne m’a tellement appris. Je ne crois pas qu’il y ait de hasard dans la vie. Comment moi, une indienne née à Bangalore (en Inde) a pu se retrouver à vivre au milieu des montagnes des Alpes. La magie de la vie… Certainement pour en tirer les apprentissages. 

Mon père (adoptif) était alpiniste et nous avons passé beaucoup de temps à côtoyer les montagnes du massif des Écrins. La Mecque des alpinistes. J’ai grandit en communion avec la nature, les rochers, les arbres. J’ai aimé arpenter les chemins de randonnée. C’était ma seule religion, si l’on peut dire. 


Aujourd’hui je me rends compte de la chance qui m’a été offert. Je remercie mon père papa pour cet amour de la nature qu’il m’a transmis. Ça vaut tout l’or du monde. 


Enfant, je voyais partir mon père en ascension, très tôt le matin. Je sentais une pointe d’appréhension et pas mal d’excitation aussi. Je trouvais ça tellement magique, incroyable d’aller gravir un “monstre sacré”. Je le voyais si heureux de cheminer vers les sommets.

Maintenant je comprends tellement pourquoi il se sentait si vivant et libre là haut. Parfois seul, parfois en cordée. 


L’ascension est la plus pure expérience d’égalité. Loin du jeu social, des hiérarchies, du statut, du pouvoir. 


Là haut sur la montagne, on est rappelé à notre humilité, à notre fragilité car on sait qu’on a besoin des autres à chaque instant. 

On doit pouvoir s’appuyer sur eux, dans un rapport de vérité, relié par une corde. Le guide est là pour faciliter les relations, à l’écoute des signaux, conscient des facultés et des faiblesses de chacun. Les liens se créent et se dessinent alors avec une coopération bienveillante et féconde. Les relations se fondent sur ce qu’on est et non sur ce qu’on représente. La magie de la cordée opère, on avance ensemble, en résonance. Loin de la quête frénétique de performance. 


D’ailleurs, nombreux sont ceux qui l’ont payé de leur vie, lorsque aveuglé par l’égo, l’essence même avait été perdue. Oui, le prix est cher payé en montagne. L’erreur est souvent sans retour. 


Comme dans la vie, le sommet ne doit pas être une obsession, c’est bien le chemin qui est porteur de sens. 


La corde, symbolique puissante de notre interdépendance, relie chaque individu, elle rassemble le collectif. 


Le guide fait la trace, donne le cap dans l’intérêt commun mais rien est jamais figé, tout peut-être ré-évalué.


La communication non verbale prend le pas sur la parole. Le mouvement est donné, dans une danse synchronisée.

La beauté de l’instant est ascension’aile, tellement légère. 


Comme dans la vie, l’ascension peut se découper en plusieurs étapes, le chemin peut être fractionné. La cordée progresse en expérimentant, étapes après étapes. On prend en compte chaque paramètre, y compris les conditions météos et l’on tient compte de chaque information à sa portée. On ré-évalue progressivement, dans un consensus où chacun fait son possible pour réaliser ce qui a été décidé, dans un objectif commun. 


Vous l’aurez compris, la performance n’est pas d’arriver au sommet. Parfois, on ne peut que le regarder là à quelques mètres à peine. 


Quand on désacralise l’idée du sommet, dans le quotidien comme en montagne, on se sent tellement plus libre et c’est tout le collectif qui se sent plus léger, libéré de la pression insoutenable, obsessionnelle de réussite à tout prix.


Alors chacun se sent libre de faire cordée avec les autres, sans enjeu, juste dans la joie de cheminer ensemble, reliés. L’accomplissement nait de la cordée qui fait «humanité ». 


La cordée n’est pas symbolique uniquement dans l’environnement de la montagne. Elle est là, partout, dans nos vies personnelles et professionnelles.


C’est exactement là où je voulais vous mener justement. Quelque soit le projet, personnel, professionnel ou même gravir un sommet, quand on intériorise cette coopération dans nos vies, c’est là précisément qu’on permet à la magie d’opérer grâce à cette intelligence collective qui se met en mouvement. 


Il y a quelques temps, alors que je me sentais désorientée, quelqu’un m’a dit d’être patiente, que mon histoire allait me rassembler et alors je pourrai œuvrer avec panache et sérénité. 


C’est exactement ce qui est en train d’arriver en ce moment. Ma créativité se déploie avec sens et c’est avec joie que les choses se dessinent. 


Mes aspirations dansent ensemble et je vous invite à vivre  les AVENTURES ASCENSIONAILES, pour que nous prenions ensemble, en cordée, ce chemin en conscience. Ce chemin qui nous fait prendre de l’altitude et nous permet de transformer notre attitude. 


Nous allons honorer la vie exception’aile et noue remettre sur les rails de la joie. Je vous propose de vous mettre debout, de marcher, bouger, partager pour créer les conditions d’un mouvement dynamique, conscient, intention’aile et d’une pensée créative. 


Une aventure aux multiples facettes où vous allez vivre des moments de joie parfois déroutants, inconnus, surprenants, excitants mais soyez certains que vous vous sentirez toujours vivants. 


Les aventures vous seront dévoilées dans les prochaines semaines avec des invités exception’ailes. 

C’est avec beaucoup de joie que je vous accueille sur le groupe FB https://bit.ly/deployersesailes .

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