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La peur du vide

le vide

La peur du vide, tu connais ? 


J’en ai eu une peur bleue depuis l’enfance. 

Le vide intérieur de l’orphelin que j’ai ressenti très tôt, amputée de mon histoire et de mes origines.Un vide que je ne pouvais pas m’expliquer et que j’ai paradoxalement probablement entretenue par peur d’oublier mes origines, pour essayer de laisser de la place en ne le comblant pas. Et en même temps cette quête de remplissage dans laquelle je m’étais lancée à corps perdu. Remplissage vain puisque j’en avais oublié mon essence. 


Le vide du précipice, devant une falaise, un pont suspendu ou encore sur ce sol de verre en haut d’un gratte ciel à Bangkok…je me rappelle encore la sueur sur mon front et la sensation vertigineuse du sol qui se dérobe sous les pieds. Je me sentais défaillir, mes jambes tremblaient de panique et j’avais presque envie de vomir. 


La peur du vide par le silence. J’avais l’impression qu’il fallait toujours le combler, remplir le vide par des mots, des activités, des pensées, etc…Heureusement l’expérience de la méditation Vipassana m’a démontré que le silence est d’or, un cadeau pour se retrouver soi-même. 


Le vide de la solitude m’a longtemps effrayé. C’est encore le cas parfois lorsque le mental s’agite mais je sais l’observer désormais et j’accueille simplement. Paradoxalement, en tant qu’hypersensible, je ressens régulièrement le besoin d’être seule pour me régénérer. 


Depuis plusieurs années et davantage cette dernière année, j’ai fais l’expérience du vide intérieur comme extérieur. Le vide s’est manifesté sous différentes formes. 

À commencer par le co-vid qui a fait le vide dans mes projets. 

Puis s’en est suivi le vide dans mes affaires.

Le vide dans mes relations. 

Le vide dans ma vie professionnelle.

Le vide dans mes aspirations. 

Le vide dans mes désirs. 

Le vide sur mon compte bancaire.

Le vide dans la perte de repères.

Le vide tellement inconfortable…


Pourtant j’ai fini par réaliser que ce vide que je voyais auparavant comme un trou béant, noir, sinistre, à éviter absolument est en fait ce qui m’aide à me réinventer, à aller regarder, sentir en moi ce qui m’anime intrinsèquement. Un grand changement que de percevoir le vide comme un ami, un reset pour m’accompagner dans cette renaissance, ce retour à soi. Ce vide paradoxalement si plein, de mon essence, de mon être. 


Le yoga que j’expérimente depuis plusieurs années déjà m’a permis de côtoyer le vide et a largement contribué dans ce sens. Je dirais même que je suis entré dans le vide du yoga, comme on entre en religion. 


Silencieux comme une vague éternelle. On prend conscience des espaces, des pleins comme des vides dans son corps. 

Plus rien n’existe si ce n’est une conscience vide de tout objet, de toute pensée. Et finalement je me suis surprise à me familiariser avec ce vide là. 


Ce vide qui m’a aidé à faire de la place pour déployer mes ailes vers le ciel pour m’envoler vers de nouvelles aventures. 

Ces aventures ascension ailes qui me font vibrer, qui me nourrissent de l’intérieur, au service de mes valeurs et que je désire partager avec vous pour vous aider à cheminer vers votre propre sommet. 

Celui de votre âme et de votre vérité. 

Trouver le juste équilibre. 


Une sorte de chao fertile. Il parait que l’on traverse seulement ce que l’on peut surmonter. Rejoignez moi sur le groupe FB des Aventures Ascension’ailes  pour ascensionner avec joie sur le chemin vers votre sommet. 

Avec AmOuR

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