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TOUT OUBLIER

Poème "Tout oublier" sur la vie et le processus de guérison

Dans la vie, il y a un moment pour tout, et il est venu le temps de tout oublier


À ma grande surprise, cela fait plusieurs semaines que j’écoute souvent la chanson d’Angèle “Tout oublier”. 

Ces mots ont claqué dans ma tête, comme une porte qui claque encore et encore jusqu’à ce qu’on la regarde et qu’on décide enfin de la fermer.

Peut-être ai-je besoin de fermer la porte sur le passé moi aussi, et oublier ce qu’il y a de l’autre côté.  Je décide de me laisser porter et j’accueille
le processus de transformation, j’intègre, je digère,… 

Cette chanson est probablement venue à moi pour exorciser certains maux qui subsistent encore en
moi. Ces maux que je ne veux pas montrer et qui m’empêchent encore parfois d’avancer sereinement mais que je garde parfois comme des trésors cachés. Je réalise combien je peux parfois être attachée à la souffrance, à cette douleur à laquelle je me suis tant
habituée et par laquelle j’ai eu si souvent l’impression de me sentir vivantes; Parfois plus vivante que dans des moments de bonheur ou d’apaisement. 

Est ce que vous avez pu ressentir cela vous aussi ?


Comme les artistes qui ne peuvent créer sans s’abîmer, sans se perdre, sans toucher le
fond, sans se brûler les ailes, parfois irréversiblement, mais parfois aussi pour rebondir plus fort, plus haut. Plus jeune,
je pensais que je ferais partie de ces gens qui meurent avant 40 ans. Que la vie
serait plus excitante si je la consumais. Comme si l’intensité se trouvait davantage dans l’ombre que dans la lumière. Finalement,
il se pourrait bien que ce soit mon côté lumineux qui m’effraie le plus. J’imagine que je ne suis pas la seule dans ce cas.

Constatation paradoxale car j’ai le sentiment de passer la plupart de mon temps à le rechercher aussi ce bonheur, mais comme parasitée par ce mécanisme d’auto-sabotage qui revient au galop. Je suis un être complexe. ;)


Aujourd’hui, c’est avec de la compassion et du recul que j’observe cet attachement à certaines souffrances de mon passé, je regarde cette faculté à trouver mes repères dans la noirceur, et même à me tyranniser moi-même parfois, sans avoir besoin des autres pour le faire. Je gardais mes douleurs bien au chaud dans mon coeur comme s’ il m’étais trop difficile de m’en séparer. Je m’identifiait à cette douleur, comme si le fait d’abandonner ce mécanisme de protection mis en place par mon mental à un moment où j’en avait probablement besoin, me donnait le vertige, de peur de m’abandonner moi-même. Finalement, j’étais loin d’être libre, prise dans l’engrenage infernal. Esclave de mes démons, je répétais inlassablement les schémas jusqu’à ce que j’y mette de la conscience. Heureusement, plus j’avançais, plus la vie me montrais que j’avais raison d’y croire. J’ai appris la patience, la ténacité, la foi, la compassion etc… J’ai voulu croire en mon humanité et en celle des autres. J’ai cheminé, j’ai eu l’impression de régresser aussi mais j’ai compris que cela aussi faisait partie du processus. J’ai appris à faire preuve de tolérance et malgré ces réflexes pervers, d’accepter mes polarités pour m’unifier. 


Cité de l'océan Biarritz

Photo : Pierre De Reimpré

Je n’avais pas prévu de partager ces mots aujourd’hui mais je réalise que c’est un jour de chance ! Le seul vendredi 13 de cette année ! 

Un grand portail énergétique s’ouvre, amplifié par l’approche de la Pleine Lune.

C’est justement une journée pour honorer notre potentiel sacré. Notre pouvoir de manifestation est multiplié, et je ne pense pas qu’il y ait de hasard quand j’accouche de ce texte précisément aujourd’hui. 

Cela fait plusieurs semaine que j’ai commencé à écrire ce poème sur ce “Tout oublier” qui vibre tant dans mon coeur. J’avoue que c’est peut-être un peu long mais les mots sont venus se poser si délicatement sur les maux, avec tant de fluidité que je n’ai pas pu les couper, pour vous les partager avec authenticité. 

“Ce poème, je ne l’ai pas voulu parfait, mais vrai.”


Un petit sourire
se dessine sur mes lèvres et j’observe avec gratitude ce nouveau processus de guérison car aujourd’hui, il est temps de “Tout oublier”, le passé, la douleur qui ressurgit parfois, la souffrance ressassée. Aujourd’hui est le jour parfait pour choisir d’oublier, de me libérer et vivre ma vie rêvée.


Exprimez vos ressentis et vos partages si vous le souhaitez. :)


crédit photo : Pierre De Reimpré


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